Oh je suis fébrile
À la ville tout va si vite
Je travaille à la banque
Pas un jour, je ne manque, non, non
Je m'ennuie et crie ma détresse
Car je travaille à la caisse, yé-yé
C'est toujours la routine
Et cela me bassine
Quelle suite, toujours neuf heures, neuf heures, neuf heures tapantes, yé-yé
C'est pire qu'à l'usine
Je mange à la cantine
Et je travaille à la caisse
Mais je deviens fou
Mes bottes ne sont pas très neuves, non non non
Je suis pensif
J'ai la migraine
Dans les yeux, des lueurs
Quand je compte les billets, yé-yé
L'argent tentateur
Ça me rend malade
La nuit je m'agite
Je rêve d'or, de pépites
De châteaux, de yachts
Et de croisières, yé-yé
Mon rêve se termine
Et je retrouve la caisse
Ça me rend gâteux car je t'aime
Je voudrais te donner, mon cœur,
Du bonheur et je pleure
Déjà je suis gâteux, gâteux, gâteux
Je ne veux plus voir la caisse, non non non
Je ne veux plus voir la caisse
Car je t'aime, je voudrais te donner
Mon cœur, du bonheur
Je pleure, déjà je suis gâteux, gâteux, gâteux
Je ne veux plus voir la caisse, non non non
Plus jamais voir la caisse
Car je t'aime, je voudrais te donner
Mon cœur, du bonheur
Et je pleure, je suis gâteux, gâteux, gâteux
Je ne veux plus voir la caisse, non non non
Plus jamais voir la caisse
Car je t'aime, je voudrais te donner
Mon cœur, du bonheur
Et je pleure, je suis gâteux, gâteux, gâteux
Je ne veux plus voir la caisse, non non non
Plus jamais voir la caisse
Car je t'aime, je voudrais te donner
Mon cœur, du bonheur
Et je pleure, je suis gâteux, gâteux, gâteux
Transcripteur : Dam-Dam |
Adaptation française de "Try a little tenderness" interprété par Otis Redding.
Adaptation mot à mot, les paroles : [Merci]♫
Le groupe Jelly Roll constitué autour de Richard Dewitte et Serge Koolen, est identique aux "Piteuls" (ex Peatles ; ex Peetles) qui formeront l'épine dorsale du groupe des années 70 : "Il était une fois". Heureusement, qu'ils ont rencontré Joëlle Morgensen !
Entre-temps, les Piteuls (Bain Didonc) avaient accompagné Charles Trenet et aussi la chanteuse de rock Evy, plus dans leur style.
Sous le nom de "Pierre, Paul ou Jacques" le groupe est déjà présent dans la base de B&M avec les chansons "Je suis Turc" et "Ta culotte Charlotte". Brièvement, ils se feront aussi nommer "Les Papyvores" et enregistreront "Le papyvore" (également dans la base de B&M).
Richard Dewitte / Serge Koolen ont également œuvré dans les groupes "Les Corsaires" et "Les Bain Didonc" et ensuite comme accompagnateurs de Michel Polnareff, avant l'aventure "Il était une fois" et, enfin, le succès ! Richard Dewitte a chanté aussi en solo, la plupart de ses titres solos, contrairement à ceux de Joëlle, sont d'ailleurs repris dans la compilation intégrale d'Il Était Une Fois) et figurent aussi dans la base de B&M.
Jacques Mercier, chanteur guitariste des Jelly Roll (en bas sur la photo) et aujourd'hui maître chanteur de la formation funky Captain Mercier, a repris ce titre toujours en version française sur leur 3ème CD " La vie en Funk "… paru en 2005… Que du bonheur ! Une vraie pépite comme tout le reste du CD ! Ce titre a aussi été repris mode bluesy sur l'album des MEKS (toujours avec l'infatigable Mercier, mais chanté cette fois par Gilbert Einaudi) chez EMI en 78. A recommander aussi pour les fans de l'époque Pop seventies : Le Live au Golf Drouot 72' des Dynastie Crisis sorti en 2012, Label Big Beat records.
Musicalement, c'est un copier-coller de la version d'Otis Redding, avec la même progression dramatique, partant d'une complainte avec une instrumentation très limitée au début pour grimper en puissance, et une quasi décalque du chant, y compris sur la fin, qui est quasiment une improvisation pour Redding, et une copie carbone de l'impro de Redding ici. Par contre le texte n'a aucun rapport, sauf qu'il sonne un peu pareil.
La chanson créée par Jack Payne, "Try a little tenderness" a été popularisée par Ted Lewis puis reprise par Otis Redding qui en a fait un succès mondial. En français le titre a été adapté par les Les Jelly Roll, "Je travaille à la caisse".
Il faut être identifié pour ajouter un commentaire !